Nous nous sommes retrouvé à trois chez Gymnaute, sur la large table de son salon, plus commode que la table du carré du bateau. Véro va passer son permis hauturier dans 2 semaines, elle est venue avec son compagnon qui la soutien dans sa préparation. Pendant 4 heures, on a fait des exercices de traçage de route, des calculs de courant, de dérive, des routes « surface », des routes « fond », des points d’estime, on a mis en pratique les systèmes mnémotechniques et le tableau de calcul pour se souvenir quand une déviation ou une déclinaison est positive ou négative, comment on additionne tout cela, et revu tous ces sujets d’embrouille qui peuvent mener sur la roche rapidement, à défaut de vous faire échouer à l’épreuve. Bref, toute sorte de calcul sur une feuille et de tracé à la règle Cras et au compas sur la carte, avec toujours la vision pratique de cette terre presque ronde mais pas tout à fait, de ce cap magnétique qui bouge sans cesse, de ces compas de relèvement et de route qui se trompent un peu. Nous avons fait aussi des exercices posés lors de vrais passage de permis pris dans les annales de l’examen. Un des avantage de ces heures passées à verbaliser à plusieurs les raisonnements théoriques et manipuler la règle et la compas, en se rattachant  toujours  à la compréhension physique de nos calculs, est la rapidité que l’on acquière par ces rabâchages de la bonne pratique, ce qui va permettre d’avoir plus de temps à la réflexion sur d’autres questions plus ou moins piégeuses lors de l’examen. A la fin, personne n’était abruti par ces 4 heures de travail, preuve que tout le monde était volontaire et heureux de participer, comme coach ou comme apprentis.